Souvenir GP3R (Jean-Claude « Sonny » Paquin)

Souvenir GP3R

Jean-Claude « Sonny » Paquin

 

Originaire de Trois-Rivières, professeur d’anglais de métier, Sonny avait de nombreuses passions, notamment la pêche, les voyages avec sa roulotte et surtout les courses automobiles et le Grand-Prix.

Il s’est engagé comme volontaire au moment de la CAM (Club auto sport Mauricien) dès le début. Sonny était connu pour son implication, sa gentillesse, son amabilité.  À l’époque il assumait la responsabilité des 5 à 7 et participait à l’organisation des événements de courses tels les slaloms sur glace. Par la suite, dans les années qui ont suivi, il a rejoint l’équipe du Grand-Prix.

Il était un homme débrouillard et avec de grandes compétences manuelles, ce qui est très apprécié pour le montage du circuit, lui qui adorait passer des heures à la préparation du circuit trifluvien. Il fut même directeur du montage pendant de nombreuses années. Cette passion accaparait la majeure partie de ses vacances estivales, mais il aimait tellement ça ! Si bien qu’il a même transmis sa passion des courses à la famille tout entière … eh oui son épouse Nicole s’impliqua également dans plusieurs comités, dont l’accréditation pendant plusieurs années.

Quant à ses filles, il les amenait avec lui sur le circuit pour peinturer les « speed bump » ou attacher des blocs de ciment avec de la machinerie lourde. Bien sûr les filles pouvaient également aider au travail administratif dans les bureaux.

Le Grand-Prix était en quelque sorte sa 2e famille, sa gang de chums. Même quand il n’y travaillait pas, il allait faire le tour du circuit pour voir l’avancement des travaux et saluer tout le monde. Souvent après souper il disait : je vais faire un petit tour en haut (au circuit) et on le perdait pour quelques heures.

Il y a eu quelques années sans Grand-Prix, mais à la relance en 1989 il reprit du service, toujours sur le montage du circuit. Mais après toutes ses années d’implications, il prit sa retraite ou presque.

Avec ses « vieux » chums, il aida à organiser pour la première fois une section appelée « la Butte » au virage # 3, ce qui est maintenant connu comme étant « la butte » des amis du Grand-Prix. Il avait toujours hâte au weekend du Grand-Prix. Même après sa retraite, il s’assoyait sur la galerie de sa résidence du Boul. des Forges et il saluait les gens qui allaient ou revenaient du circuit.

Même en dernier, alors que sa santé ne lui permettait plus de se déplacer pour aller assister au Grand-Prix, il demandait à sa fille Eli de lui donner tous les détails du circuit et les nouvelles et résultats des courses. C’était plus fort que lui le GP était dans son cœur et dans sa tête, le Grand-Prix, c’était sa 2e famille et sa plus grande passion.