La nomination de Buick Grand National apparut pour la première fois en 1982 sur une édition spéciale d’un Buick Regal, venant d’une série de courses à laquelle Buick participait. La plupart des Regal Grand National 1982 n’étaient pas équipés du V-6 turbo de 3,8 l, bien qu’il était disponible en option.
Après une absence de deux ans, le Grand National fût réintroduit dans la gamme Buick et le V-6 Turbo de 200c.v., était dorénavant de série.
L’extérieur était peint de série en noir, sans aucun autre choix de coloris.
En 1986, le moteur turbo atteignait une puissance de 235 c.v. à 4 400 t/m. avec l’ajout d’un échangeur d’air pour le turbocompresseur, un collecteur d’admission plénum ouvert, puis de calculateurs retravaillés. Il fournissait un couple 330 N m à 2 800 t/m.
En 1987, en raison de la fin de production du Grand National, Buick commercialisa un modèle de collection de la Regal Grand National pour lui rendre hommage, la GNX.
Produite en collaboration avec McLaren, elle reçut des modifications mécaniques au niveau de l’intercooler, une turbohélice en céramique, un logement d’échappement de turbo élargi et une reprogrammation du calculateur plus performante.
Côté esthétique, les ailes étaient élargies et un discret becquet fut ajouté. La puissance du V-6 turbocompressé atteignait désormais 276 c.v. à 5 000 t/m produisant 360 N m de couple à 3 000 t/m. La GNX s’intégra déjà aux « Muscle cars » les plus convoités en Amérique. Il était aussi possible de commander une version v-8 de 5.7L. à carburateur développant 305 c.v., le GNX-R.
Buick réinventa le terme « Muscle car » avec le Grand National en rafraichissant son esthétique en remettant son design au goût du jour. C’était la voiture la plus puissante du marché automobile américain en 1987 et qui était capable d’abattre la barre des 13 secondes sur le quart de mille. Grâce à la nouvelle technologie, plus économique et plus efficace, la génération des gros V-8 appartenait maintenant au passé.