Gérard Milette
concepteur et champion de la NHRA
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Nouvellement intronisé au gala annuel du CDRHF 2017, Gérard Milette qui est natif de Saint-Étienne-des-Grès, s’intéressa dès son enfance au monde de l’automobile et plus particulièrement à la motorisation.
Sa passion pour la course d’accélération s’amorça au début des années 80 alors qu’il assista à un événement au Grand National à Sanair. Gérard Milette débuta en course d’accélération avec une Chevrolet Camaro 1967 dans la catégorie Super Pro, en classe E.T. Bracket. Par la suite il gradua dans la catégorie Super Gas avec une Chevy Beretta qu’il avait lui-même conçue.
En 1991, il joignit le NHRA dans la catégorie Super Gas avec le numéro 1393. Numéro qu’il possède encore aujourd’hui.
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En 2010, il décida de construire une nouvelle voiture plus performante, une Corvette 1963. Fait particulier, c’est avec la collaboration de sa conjointe Suzanne Ghézabelle Poirier qui est soudeuse de métier, qu’il réalisa son projet en trois ans. Compétitionnant dans la catégorie Top Sportsman du NHRA, il terminera runner-up en finale à Epping à sa première sortie avec sa nouvelle voiture. Il gagna un programme du LODRS à la prestigieuse piste Lucas Oil Raceway d’Indianapolis avec un temps de réaction de .004 au départ, en division 3 dans la catégorie Top Sportsman en 2015.
Pendant ses trente années en course d’accélération, Gérard Milette décrocha de nombreuses victoires: une en Super Gas à Sanair, un LODRS NHRA Division 1 à Lebanon Valley en 2016 et une victoire aux Nationals Zmax NHRA dans la catégorie Top Sportsman en 2016. Il remporta aussi plusieurs prix dont le “Best Engineering” à Maple Grove, en 2010, et à Zmax en 2016 pour la voiture la mieux construite. Il termina 2e au Jeg’s All Star en 2016 et dans le top 10 plusieurs années consécutives dans la Division 1 NHRA en Top Sportsman. Il fit aussi la une du magazine National Dragster en tant que Feature Flyer.
Toujours en compagnie de sa conjointe et chef d’écurie de course, Suzanne Ghézabelle Poirier, Gérard Milette poursuit encore aujourd’hui sa passion pour la course d’accélération.
Par René Poulin
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