Chevrolet Camaro 1967
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Après deux ans de travail acharné, Chevrolet contre-attaquait le succès de la Ford Mustang en lançant son propre pony car, la Camaro.
Le nom Camaro possédait plusieurs définitions différentes, (camarade) en français selon Chevrolet et (crevette) selon certains linguistes espagnols. Malgré un nom n’inspirant pas la puissance, la Camaro répondit cependant avec une belle gamme de moteurs performants.
Basée sur la plate-forme de la Nova, sa structure monocoque avait un sous châssis séparé en acier tout à l’avant.
La Camaro était disponible en deux livrées, coupé et décapotable. Elle pouvait être commandée avec près de 80 options d’usine, 40 accessoires installés chez le concessionnaire et un choix de plusieurs moteurs.
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Le groupe RS comprenait de nombreux changements esthétiques: une calandre noire avec phares escamotable, des feux de stationnement et arrière révisés, des garnitures intérieures améliorées et des emblèmes RS.
Le SS, comprenait en équipement standard, un V-8 de 350 p.c. et disposait d’un V-8 de 396 p.c. en option produisant 325 c.v.. Par la suite la puissance du 396 fut poussé à 375 c.v.. Une prise d’air sur le capot, des bandes décoratives et une calandre noire complétaient le tableau. Il était aussi possible de commander à la fois les groupe RS et SS sur le même véhicule, obtenant ainsi une Camaro RS / SS, auquel cas le nom RS avait préséance.
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La popularité de la Camaro grimpa quand un RS / SS décapotable équipé d’un V-8 de 396 p.c. parcourut l’Indianapolis 500 de 1967.
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En décembre 1966, Chevrolet lance discrètement, la célèbre option Z-28. Non publicisée et inconnue par la plupart des acheteurs, car elle n’apparaissait pas dans la documentation de vente. La seule façon de commander le groupe Z-28 était de prendre une Camaro de base avec l’option Z-28.
Le groupe Z-28 comprenait des freins à disques avant assistés et une transmission Muncie à 4 rapports. On pouvait compléter le tout avec le groupe SS, la transmission automatique, la climatisation ou la décapotable. Le petit bloc moteur de 302 p.c. fut créé en installant le vilebrequin du 283 p.c. dans un 327 p.c.. Spécifiquement conçu pour courir dans la série Trans Am qui plaça une limite sur les moteurs à 305 p.c., la Z-28 fut disponible au grand public uniquement pour qualifier la voiture en course. La puissance du V-8, établie à seulement 290 c.v., n’était pas très impressionnante jusqu’à ce qu’on le testa sur un dyno. Les lectures réelles démontraient de 360 à 400 c.v..
Le groupe Z-28 comprenait également une suspension de compétition, de larges bandes décoratives sur le capot et le coffre. Il pouvait être combiné avec l’option RS. La voiture ne possédait aucun emblème Z-28, de peur d’attirer l’attention. Sur les routes en conduite normale, la Z-28 s’avérait léthargique si l’on conduisait sous la bar des 4000 t/m. En fait, il était au summum de sa puissance à 7500 t/m. Une fois lancée, la Z28 était difficile à battre avec une vitesse de pointe de 140 m/h. Seulement 602 Z-28 ont été vendues en 1967, ce qui en fait un véritable objet de collection.
Production:
RS: 64,842
SS: 34,411
Z-28: 602
Pace car: 104
Décapotable : 25,141
Moteurs:
230, L-6, 140 c.v.
250, L-6, 155 c.v. @ 4200 t/m, 235 l/p @ 1600 t/m.
302, V-8, 290 c.v. @ 5800 t/m, 290 l/p @ 4200 t/m. (Z-28)
327, V-8, 210 c.v.
327, V-8, 275 c.v.
350, V-8, 295 c.v. @ 4800 t/m, 380 l/p @ 3200 t/m.(SS350)
396, V-8, 325 c.v. @ 4800 t/m, 410 l/p @ 3200 t/m.(SS396)
396, V-8, 375 c.v. @ 5600 t/m, 415 l/p @ 3600 t/m.(SS396)
Performance:
(Z-28) 302/290 c.v.: 0-60 en 6,9 secondes, 1/4 de mille en 14,85 secondes à 101 m/h.
(SS350) 350/295 c.v.: 1/4 de mille en 15,4 secondes à 90 m/h.
(SS396) 396/325 c.v.: 0-60 en 6.0 secondes, 1/4 de mille en 14.50 secondes à 99 m/h.
Par René Poulin
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